mercredi, août 20, 2008

Elle avait le cancer, mnt elle ne l'a plus, c'est lui qui l'a eue...


F. est une jeune femme rayonnante, rafinée, belle, joyeuse, elle est psychologue et capitaine à l'armée, prof universitaire, avec une liste de publications longue comme le jour ... et elle a toute la vie devant elle...
F. a decouvert qu'elle avait le cancer du sein, elle venait tout juste d'avoir 36 ans... le plus bel age...
Trop d'amour propore, trop de soucis pour ces proches, elle a caché sa maladie à toute sa famille, et a préfèré porter ce lourd fardeau toute seule...
Ayant trouvé un pretexte pour disparaitre, elle est allée à la clinique se faire retirer la tumeur...

Les années ont passé, la maladie a reapparu, mais cette fois laissant des traces visibles, des traces qu'elle n'a pas pu cacher à sa famille...
Et c'est ainsi que les séances de chimio se sont enchainées, elle y allait en souriant, en disant " je vais aller faire la guerre à cette saloperie de maladie que je virerai de mon corps", et elle en sortait en souriant, en disant " une de moins, il n'en reste plus que quatre, trois, deux..."
Face à cette force de caractère, je me suis mise à penser à toute ces fois ou j'ai craqué pour un rien, pour un garçon, pour une note, pour un truc insignifiant que j'aurai perdu...
je pensais à ça, et je regadais cette femme affronter un monstre la tête haute, le sourire à la bouche, et les yeux remplis de determination...

Elle s'est batue contre sa maladie comme un soldat qui se bat contre des missiles et des balles, la seule différence, c'est que sa bataille à elle etait perdue d'avance, c'etait juste une question de temps...

Huit ans de lutte, huit ans de combat, sans repit, huit ans durant lesquelles pas un jour elle n'a baissé les bras, pas un jour elle n'a arreté de tenir tête, pas un jour elle n' a arrété de vivre normalement, de faire la fete et de sourire au passant dans la rue... et durant ces huit années, j'ai pas arreté de penser à toute ces personnes qui se plaignent de ne pas avoir ceci ou ne pas avoir cela... elle, elle n'avait plus de temps...

Elle parlait de ses séances de chimio comme on parle d'une course qu'on doit faire... et qu'on oublie une fois faite, pas de larmes, pas de plainte, pas de lamentations, que de la determination.

" Je crois que j'en ai marre d'etre coincée dans un corps qui ne fonctionne plus..." c'etait la seule fois ou je l'ai entendu se plaindre...

Et puis elle est partie... le 06 Mars dernier, le sourire au lèvres...
Elle est partie en murmurant qu'elle n'est pas triste, que tout va bien, et qu'elle ne regrette rien, à part nous...
Elle est partie et on a rien compris, rien...
Elle est partie en laissant bcp d'amertume dans nos coeurs... et un vide énorme, énorme, énorme.
Ca va faire bientot six mois, mais la blessure de sa perte n'est meme pas en voix de guerison...
Elle est partie mais pas un jour ne s'est passé sans que je ne pense à elle...
F. tu me manques, tu nous manques à tous, énormement, et plus rien n'a plus le meme gout sans ta presence.
Voila c'est ça, tu nous manques...

dimanche, août 10, 2008

sur le tournage du film de ma vie...

Le cinéma c'est beau ... c'est même très très beau.
Au cinéma tout est étudié, tout est prévu à l'avance, tout est révisé, relu, corrigé, ajusté, adapté pour qu'il y ait de la magie... beaucoup de magie...
Et puis il y a la musique, les lumières , les couleurs, et beaucoup de charme.
Durant ces 15 dernieres années j'ai regardé énorement de films, des films de tout genres.
J'en ai tellement regardé que même dans ma vie, je m'attends toujours à ce que les répliques des gens soient des repliques de cinéma, des répliques bien choisies, avec beaucoup de sens...
Et c'est ainsi que je me suis retrouvée en train de chercher la beauté dans ce que disent les gens, et Dieu sait combien de fois cette recherche etait vaine..
Je me suis mise à m'attendre que les gens réagissent comme si un metteur en scene était derrière leurs faits et gestes..
Et c'est ainsi que ma vie s'est transformée en un long métrage ou le metteur en scene ne controlle que le role principal, et où tous les autres acteurs se foutaient pas mal de la qualité, la profondeur ou la réussite de ce long métrage, qui n'est finalement qu' une suite de prises ratées par l'insouciance et l'insensibilité des acteurs.
Donc voilà, en un mot, j'ai besoin d'acteurs, pour réussir mon plus grand long métrage, à vrai dire mon seul long métrage, celui de ma vie...

vendredi, août 08, 2008

moins de noir, plus de blanc...

Nouvelles couleurs , nouveau depart,
nouveau souffle et bcp d'espoir ..

mercredi, août 06, 2008

mot du jour: deception episode 351...

Je ne sais pas vraiment ce qui fait de la deception un constituant omnipresent dans ma vie.
Je n'arrete pas d'etre deçue, presque tous les jours que le bon Dieu fait.
Pourtant, depuis le temps, j'ai pris l'habitude de ne m'attendre pratiquement à rien de personne, et prendre ce que je pourrais avoir comme cadeau inattendu de la providence.
Finalement je ne trouve pas de solution, et encore une fois:
je suis encore plus deçue qu'une citrouille,
je suis encore plus deçue qu'un elephant,
bien que ni la citrouille ni l'elephant ne sont connus pour etre des etres deçus de nature, je sais pertinament que là, je suis plus deçue qu'eux..
je suis extremement deçue,
Voilà, c'est ça, je suis deçue, agreablement deçue, amerement deçue, magnifiquement deçue, superbement deçue, tous les adverbes de la langue francaise deçue,
mes yeux sont deçus, mais mains sont deçues, mon nez est deçu, mon front est deçu, tout en moi est deçu...
je suis toute deçue,
je sais que je me repete, mais cela ne change rien au fait que je sois ... deçue.
bon je me casse, ma deception et moi ..